De quelle façon la pollution électromagnétique nous affecte-t-elle ?

Dans cette rubrique, nous vous expliquons en détail tout ce qui concerne la pollution électromagnétique.

1. Nature des champs électromagnétiques

Depuis les origines de la vie sur Terre, les êtres vivants évoluent dans un environnement électromagnétique naturel. La lumière solaire, les orages électriques, le champ magnétique terrestre ou les rayons cosmiques font partie d’un système environnemental auquel l’organisme humain s’est adapté pendant des millions d’années. Ces champs naturels sont irréguliers, chaotiques et variables dans le temps et dans l’espace. Ils se caractérisent par une faible cohérence, une polarisation aléatoire et une densité de puissance électromagnétique réduite, ce qui leur confère une interaction douce et peu agressive avec les processus biologiques.

Cet équilibre électromagnétique naturel a constitué un élément essentiel de l’écosystème planétaire, influençant des fonctions aussi sensibles que le sommeil, le rythme circadien, l’orientation biologique ou l’activité cérébrale. Cependant, cet équilibre délicat a été perturbé au cours des dernières décennies par l’irruption massive de technologies émettant des champs électromagnétiques artificiels, donnant lieu à un phénomène croissant connu sous le nom de pollution électromagnétique.

Aujourd’hui, nous vivons entourés de sources émettrices de rayonnement non ionisant : antennes de téléphonie mobile, dispositifs Wi-Fi, radars, fours à micro-ondes, ordinateurs, téléviseurs, téléphones sans fil ou encore réseaux 5G, entre autres. Ces champs artificiels sont non seulement plus abondants, mais possèdent aussi des caractéristiques structurelles très différentes des champs naturels : ondes cohérentes, fréquences constantes et polarisation fixe, conçues pour transmettre rapidement et efficacement des données numériques. En termes physiques, cela implique une vibration électromagnétique répétitive et orientée, susceptible d’interagir de manière très différente avec le corps humain.

Contrairement aux champs naturels, que l’organisme a appris à intégrer sans effets néfastes, la stimulation répétée des champs artificiels peut entraîner une charge électromagnétique soutenue. De nombreuses études en biophysique et en biologie cellulaire commencent à démontrer que ces signaux structurés pourraient agir sur des composants fondamentaux du corps humain : membranes cellulaires, canaux ioniques, structures de l’ADN ou systèmes neuroendocriniens. Les effets ne sont pas liés à un excès d’énergie, mais à la manière dont cette énergie est organisée et maintenue dans le temps.

Avec le temps, cette surexposition peut provoquer un déséquilibre bioélectrique affectant directement le système nerveux et les mécanismes d’autorégulation cellulaire. Parmi les premiers symptômes associés à ce dysfonctionnement, on observe une fatigue persistante, de l’insomnie, du stress, de l’apathie, des blocages psychologiques, un déficit d’attention ou des maux de tête récurrents. Si l’exposition se poursuit, ces déséquilibres peuvent évoluer vers des troubles immunologiques, du stress oxydatif et des altérations métaboliques, notamment une production accrue de radicaux libres ou des processus inflammatoires chroniques.

Cette situation suscite des préoccupations tant dans la communauté scientifique que dans la société en général. Des institutions internationales, comme le Parlement européen, ont appelé à appliquer le principe de précaution, reconnaissant que les effets biologiques des rayonnements non ionisants ne sont pas encore totalement compris, mais pourraient s’avérer significatifs à moyen ou long terme. De nombreux scientifiques ont averti que c’est la structure du champ électromagnétique, plus que son intensité, qui détermine son impact sur la santé.

Dans ce contexte, comprendre la nature, la polarisation et la densité des champs électromagnétiques qui nous entourent devient fondamental pour avancer vers un modèle de développement technologique compatible avec la biologie humaine. La coexistence entre technologie et santé n’exige pas un renoncement au progrès, mais une intégration plus consciente, informée et respectueuse des limites biophysiques du corps humain.

Champs électromagnétiques naturels

Les champs électromagnétiques (CEM) sont naturellement présents dans l’univers. Ils proviennent de sources comme la lumière du soleil, le champ magnétique terrestre, les orages électriques et les rayons cosmiques.

Ces champs naturels se caractérisent par :

  • Faible cohérence : leurs ondes ne suivent pas de schéma régulier ni répétitif.
  • Faible densité de puissance électromagnétique : la quantité d’énergie par mètre carré (exprimée en W/m²) est faible, diffuse et variable.
  • Absence de polarisation fixe : ils vibrent dans de nombreuses directions au hasard (non polarisés).

La densité de puissance électromagnétique correspond à la quantité d’énergie qu’un champ transmet par unité de surface. Elle s’exprime en watts par mètre carré (W/m²). Par exemple, le rayonnement solaire diffus ou un rayon cosmique occasionnel a une densité faible et non constante.

Les cellules humaines ont évolué exposées à cet environnement naturel, et leur biologie est adaptée à cette variabilité, sans effets négatifs connus.

Champs électromagnétiques artificiels

En revanche, les champs électromagnétiques artificiels, générés par les technologies humaines (téléphonie mobile, Wi-Fi, micro-ondes, antennes), présentent des caractéristiques très différentes. Ils se distinguent par :

  • Forte cohérence : leurs ondes sont répétitives, périodiques et très organisées.
  • Polarisation fixe : le champ électrique vibre toujours dans la même direction (linéaire ou circulaire).
  • Alta densidad de potencia electromagnética: estas señales emiten energía constante en zonas cercanas al cuerpo.

Par exemple, un téléphone portable en communication peut émettre près de l’oreille une densité de 1 à 2 W/m² de manière continue. Un routeur Wi-Fi peut générer entre 0,01 et 0,1 W/m² à un mètre de distance. Ces niveaux, bien qu’autorisés par la loi, n’ont aucun équivalent dans la nature.

Ces différences structurelles font que les champs électromagnétiques artificiels (en raison de leur forte cohérence, de leur polarisation fixe et de leur proximité constante avec le corps) peuvent interagir avec l’organisme de manière plus invasive et perturbatrice. Cette interaction ne se limite pas à l’échauffement des tissus (comme dans un micro-ondes), mais va bien plus loin : elle affecte l’équilibre biochimique des cellules, même à des niveaux d’exposition considérés comme sûrs selon les réglementations actuelles.

L’un des effets les plus documentés est la production de radicaux libres ou d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). Ce sont des composés hautement instables qui endommagent des structures cellulaires comme les protéines, les membranes lipidiques et l’ADN. Selon le rapport de Yakymenko et al. (2018), l’exposition prolongée à des champs artificiels peut augmenter de façon significative la production de ces radicaux, entraînant un stress oxydatif chronique.

Ce stress oxydatif affaiblit les défenses antioxydantes naturelles de l’organisme et est lié à de nombreux problèmes de santé, tels que l’inflammation cellulaire, le vieillissement accéléré, les troubles neurologiques et le risque de maladies dégénératives. Il peut également perturber l’équilibre ionique de la cellule, en affectant les canaux calciques et sodiques, essentiels à la communication neuronale et au fonctionnement musculaire et hormonal.

En résumé, le corps humain, conçu pour coexister avec des champs naturels variables, n’est pas préparé à supporter une exposition constante à des signaux artificiels, répétitifs et hautement structurés, ce qui peut entraîner des processus silencieux mais cumulatifs de déséquilibre cellulaire. C’est l’une des raisons pour lesquelles de plus en plus d’études recommandent de réduire l’exposition continue et de promouvoir des environnements électromagnétiquement neutres ou modulés.

 


Ce stress oxydatif affaiblit les défenses antioxydantes naturelles de l’organisme et est lié à de nombreux problèmes de santé, tels que l’inflammation cellulaire, le vieillissement accéléré, les troubles neurologiques et le risque de maladies dégénératives. Il peut également perturber l’équilibre ionique de la cellule, en affectant les canaux calciques et sodiques, essentiels à la communication neuronale et au fonctionnement musculaire et hormonal.

En résumé, le corps humain, conçu pour coexister avec des champs naturels variables, n’est pas préparé à supporter une exposition constante à des signaux artificiels, répétitifs et hautement structurés, ce qui peut entraîner des processus silencieux mais cumulatifs de déséquilibre cellulaire. C’est l’une des raisons pour lesquelles de plus en plus d’études recommandent de réduire l’exposition continue et de promouvoir des environnements électromagnétiquement neutres ou modulés.



2. La polarisation électromagnétique : concept physique et mathématique

Une onde électromagnétique est composée d’un champ électrique et d’un champ magnétique, tous deux perpendiculaires l’un à l’autre et à la direction de propagation. La polarisation décrit l’orientation du vecteur champ électrique dans le plan transversal.

Selon les amplitudes et les déphasages relatifs, le champ peut être :

  • Linéairement polarisé : trajectoire rectiligne. Le champ électrique oscille toujours dans une même direction fixe.
  • Circularmente polarizado: trayectoria circular. El campo eléctrico gira describiendo un círculo en el plano transversal.
  • Elípticamente polarizado: trayectoria elíptica. Las amplitudes son distintas o el desfase no es 90°.

Ces ondes sont hautement ordonnées et cohérentes, caractéristiques typiques des sources artificielles.

3. Impact biologique de la polarisation artificielle

Les cellules humaines ne sont pas des structures isolées : elles communiquent, échangent des substances et produisent de l’énergie en utilisant des gradients électriques naturels à travers leurs membranes. Ces processus reposent sur un équilibre bioélectrique délicat, qui régule aussi bien l’activité enzymatique que l’expression génétique. Dans ce contexte, les champs électromagnétiques artificiels fortement polarisés (tels que ceux générés par les téléphones portables, les réseaux Wi-Fi ou les antennes) peuvent perturber cet équilibre.

Contrairement aux champs naturels, qui sont chaotiques et non polarisés, les champs artificiels vibrent dans une seule direction fixe (polarisation linéaire ou circulaire) et présentent une structure très ordonnée (forte cohérence). Cette régularité en fait des signaux « agressifs » du point de vue biologique, car le corps humain n’est pas conçu pour recevoir une stimulation électromagnétique constante, unidirectionnelle et prolongée dans le temps.

Cette structure polarisée augmente le risque d’interférences avec des fonctions cellulaires vitales. Les principaux mécanismes affectés incluent :

  1. Interférence dans la communication cellulaire : Les cellules communiquent via des signaux électriques et biochimiques. Un champ polarisé constant peut perturber cette signalisation, créant une confusion dans le « langage électrique » utilisé par les neurones, les hormones et le système immunitaire — comme si l’on essayait de parler dans une pièce envahie par un bourdonnement constant.
  1. Altération de la perméabilité membranaire : Les membranes cellulaires contrôlent les échanges grâce à des canaux ioniques qui s’ouvrent ou se ferment en fonction du potentiel électrique. Une exposition prolongée à un champ polarisé peut entraîner une ouverture anormale de ces canaux, notamment ceux du calcium, provoquant un afflux excessif d’ions dans la cellule et des déséquilibres métaboliques.
  1. Dysfonctionnement enzymatique et mitochondrial : Les mitochondries, responsables de la production d’énergie cellulaire (ATP), dépendent de gradients électriques pour fonctionner. Si cet environnement est perturbé, leur efficacité peut diminuer ou des signaux de stress peuvent être émis, affectant les processus enzymatiques liés à l’énergie, à la réparation cellulaire et à la croissance.
  1. Activation du stress oxydatif et dommages génétiques : L’un des effets les plus documentés est la surproduction de radicaux libres, des molécules très réactives qui endommagent les protéines, les lipides et l’ADN. Yakymenko et al. (2018) ont montré que plus de 90 % des études analysées indiquent une augmentation des radicaux libres après exposition à un rayonnement de faible intensité mais de structure cohérente (comme celui des téléphones portables). Cela conduit à un stress oxydatif, une condition qui accélère le vieillissement cellulaire et est associée à l’inflammation chronique et aux troubles neurodégénératifs.
4. Effets de la polarisation sur l’organisme

Lorsque l’on étudie l’impact des champs électromagnétiques (CEM) artificiels sur le corps humain, il ne s’agit pas seulement de considérer la quantité d’énergie transportée, mais aussi la manière dont cette énergie est structurée. En particulier, la polarisation du champ électromagnétique — c’est-à-dire l’orientation fixe dans laquelle vibre le champ électrique — peut avoir une influence aussi grande, voire plus, que l’intensité. Des études scientifiques (Panagopoulos, Johansson & Carlo, 2015) ont montré que la polarisation fixe, typique des ondes artificielles (telles que celles des téléphones portables, antennes ou réseaux Wi-Fi), augmente considérablement leur capacité à interagir avec les cellules humaines.

En effet, en vibrant toujours dans la même direction, un champ électrique polarisé exerce des forces constantes sur les molécules chargées présentes à l’intérieur et à l’extérieur des cellules, ce qui déclenche divers effets biologiques :

En premier lieu, ces forces électrostatiques continues agissent sur des ions essentiels (comme Ca²⁺, Na⁺, K⁺), fondamentaux pour le fonctionnement du système nerveux, la contraction musculaire et le métabolisme. Cette traction électromécanique anormale de ces ions perturbe leur distribution naturelle, produisant des déséquilibres dans l’environnement ionique et des altérations dans la signalisation cellulaire.

En second lieu, l’exposition à un champ polarisé peut induire l’ouverture involontaire de canaux ioniques dans la membrane cellulaire. Les membranes possèdent des canaux qui s’ouvrent ou se ferment en fonction du potentiel électrique ; lorsqu’un champ externe oscille toujours dans un même plan et à une certaine fréquence, il peut forcer l’ouverture de ces canaux — en particulier ceux du calcium. En conséquence, un excès d’ions pénètre dans la cellule de manière non contrôlée. Cela déséquilibre le milieu intracellulaire et déclenche un stress cellulaire, une surcharge de certaines enzymes et l’activation de voies de défense pour tenter de rétablir l’équilibre.

En troisième lieu, les ondes polarisées ont tendance à produire des interférences constructives locales lorsqu’elles se superposent, générant des zones où l’intensité du champ est renforcée. Cela signifie que, même si la valeur moyenne du champ est faible, à certains endroits, le champ électromagnétique peut multiplier son intensité de manière spontanée. Ces pics localisés d’intensité peuvent endommager des structures cellulaires sensibles, comme les mitochondries, le noyau ou la membrane plasmique elle-même.

Ces mécanismes expliquent pourquoi les champs polarisés sont plus bioactifs que des champs non polarisés de même intensité. Une expérience décrite dans la littérature a exposé des cellules épithéliales humaines à un rayonnement de ~35 GHz avec différentes polarités. Il a été observé qu’une onde linéairement polarisée causait des dommages importants aux membranes cellulaires et une condensation du matériel génétique, alors que la même onde, avec une polarisation circulaire, avait des effets bien moindres. Ce résultat démontre que la structure de la signalisation peut avoir plus d’importance que son intensité en termes d’effets biologiques.

En conclusion, le corps humain ne reconnaît pas les champs électromagnétiques polarisés comme faisant partie de son environnement naturel. Il y réagit donc comme à un stimulus étranger, capable de perturber des fonctions internes sans qu’il soit nécessaire de chauffer les tissus. Ce type d’interférence structurelle ne produit pas de dommage thermique immédiat, mais ses effets peuvent être cumulatifs et systémiques, affectant plusieurs niveaux de l’organisme au fil du temps. C’est pourquoi la communauté scientifique commence à considérer la polarisation comme un paramètre clé dans l’étude des bioeffets des champs électromagnétiques, ouvrant la voie au développement de technologies de protection capables de moduler ou neutraliser cette structure afin de réduire son impact sur la santé.

Cette situation a suscité une certaine inquiétude dans la société. C’est pourquoi de nombreux scientifiques et organismes internationaux mettent en garde contre les effets biologiques que ces émissions peuvent avoir sur les personnes. Ainsi, les autorités de l’Union européenne ont recommandé aux États membres d’appliquer le principe de précaution, et de nombreux scientifiques et organismes internationaux mettent en garde contre les effets biologiques et potentiellement dangereux à moyen et long terne sur l’environnement et sur la santé humaine.


Conférence scientifique

Conférence du Professeur titulaire de Physiologie Darío Acuña sur l’effet des champs électromagnétiques sur l’organisme humain et les pathologies associées. Journée organisée par Pranan Technologies au Collège Officiel des Médecins de Navarre.



Siège social

Edificio Ronda
Madres de la Plaza de Mayo 44, Planta 2° 31013 Pamplona (Navarra), Espagne

+34 948 983211

pranan@pranan.com

NOUS ALLONS LÀ OÙ VOUS ÊTES

Envois internationaux



Bureau technique


C/Chapinerías 9, bajo 31500 Tudela (Navarra), Espagneinfo@pranan.com


RESTONS EN CONTACT

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Interagissez et suivez les nouvelles de Pranan et les actualités d’intérêt.


CERTIFICATS

Qualité et innovation

Pranan Technologies ©

The purpose of this study has been to assess the effectiveness of the application of the technology developed and patented by Pranan Technologies and which is incorporated into the devices.


Ceci fermera dans 0 secondes

El estudio en doble ciego ha evaluado la eficacia del dispositivo Biospace TRAVEL como protección contra la radiación electromagnética en conductores de taxi expuestos a altos niveles de radiación en vehículos eléctricos e híbridos.


Ceci fermera dans 0 secondes